SAINT CENSURE ou CENSOIR (472- 502)

 Saint Censure était contemporain de saint Sidoine Apollinaire, évêque de Clermont, et de saint Patient, archevêque de Lyon, qui vivaient en 475 et 480, et fut en relations avec eux.

Le nom de Censure ou Censoir, ayant été très rare et n’ayant été donné dans l’histoire d’Auxerre qu’à cet évêque, c’est avec assez de fondement que l’on croit qu’il a possédé le château dit Castrum Censurii (Château-Censoir), situé à sept lieues d’Auxerre, à l’entrée du diocèse d’Autun; et, quoique les historiens, à l’exception de l’abbé Lebeuf, n’en disent rien, il y a toute apparence que c’est du don fait par ce prélat à son l’église que vint la mouvance du Château-Censoir, en partie de l’évêque d’Auxerre.

Censure mourut après un épiscopat d’environ trente ans, et fut enterré dans l’église de Saint-Germain, le 10 juin vers 502.

Saint Patient, archevêque de Lyon, fit écrire la Vie de saint Germain par le prêtre Constance, l’un des plus savants hommes de son Eglise et de toute la Gaule; mais cette Vie ne fut donnée au public qu’à la prière de saint Censure.

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