SAINT
VALÉRIEN ou VALÉRE (331- 360). |
Ce saint était d’origine gauloise comme son prédécesseur. Il
assista, dit Lebeuf, au sacre de saint Euverte d’Orléans avec Séverin
de Sens, saint Marcel de Paris et les autres évêques de sa province,
mais ce fait n’est pas possible. Euverte d’Orléans fut sacré vers
315, et saint Marcel, de Paris pas plus que saint Valérien d’Auxerre,
ne pouvaient être présents, puisque le premier de ces évêques
n’occupa le siége épiscopal de Paris qu’en l’an 400 environ, et
mourut le 1er novembre 436, c’est-à-dire, plus d’un siècle après
saint Euverte. Les actes du concile de Cologne, tenu contre Euphratas,
renferment le nom de Valérien et la sentence qu’il prononça. Ceux qui
ne doutent point de la réalité de ce concile, le fixent au 12 mai 346;
notre saint était alors dans la quatorzième année de son épiscopat.
Les actes du concile de Sardique, assemblé le 27 mai de l’année
suivante, contiennent une lettre-circulaire signifiée par beaucoup d’évêques
qui n’avaient point assisté à cette réunion. Saint Valérien prit soin de former à la piété le jeune Amatre, qui
devint plus tard un grand évêque, mourut dans la trentième année de
son pontificat vers l’an 360, et fut inhumé au Mont-Artre. Il y avait autrefois, dans le diocèse d’Auxerre, une église
importante dédiée à saint Valérien. Sous l’épiscopat de saint
Aunaire, elle fut mise au rang des églises principales. Il y a toute
apparence qu’elle était située à Chitry, à trois lieues d’Auxerre. Une église a été élevée sous son invocation à Châteaudun, diocèse de Chartres, et l’on y garde depuis longtemps une partie considérable de ses reliques. Saint Valérien est honoré le 7 mai. |
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