RUE SAINT-GERMAIN  

La rue Saint-Germain, n’ayant aucun motif sérieux pour perdre son vieux nom, l’a toujours conservé. On la voit mentionnée dès le commencement du XIIIe siècle (Cartulaire de Saint-Germain, Bibl. de la ville), mais sa population vinicole a bien changé depuis ce temps;  lorsqu’on se rapproche de la porte de Paris. Bertrand Cassinel, chantre de la cathédrale, et frère d’un évêque de ce nom, légua deux maisons à l’église collégiale de Notre-Dame de la Cité, par son testament, en 1397.

Ses jardins s’étendaient du côté du nord jusque sur les murs de la ville.

Elle décrit une courbe sous l’enceinte du monastère de Saint-Germain pour communiquer à la rue du lycée J. Amyot. Sur ce point, on remarque encore les fortifications crénelées dues à l’abbé Gaucher Guignon, qui siégeait de 1320 à 1340. L’absence du pavé y a longtemps marqué qu’on y était encore en dehors de la ville proprement dite. On y a pratiqué au XIXe siècle une tranchée pour établir l’aqueduc des eaux venant de l’hôpital-général.

Primitivement logée dans le couvent des Bermardines, à l'entrée de la rue du 4 septembre, la gendarmerie y fut transférée en 1844. Elle occupa alors les bâtiments de l'ancien dépôt départemental d'étalons qui avait été édifié de 1820 à 1824 dans les jardins de l'abbaye Saint-Germain par l'architecte Leblanc. C'est cet emplacement qu'occupent actuellement les archives départementales. 

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