CUL-DE SAC DE BOURAS  

Les religieux de Bouras, en Nivernais, ont eu probablement une maison dans cette rue à une époque ancienne, et c’est de là qu’est venu ce nom étranger. On le trouve dès 1549, à propos d’une maison sur laquelle l’abbaye de Saint-Germain percevait des censives (Censier d’Auxerre).

Mais un acte de 1644 révèle un nom plus ancien. Il porte rue de Boumas, autrement de Villiers ( Fonds Saint-Germain). Est-ce au bout de cette rue qu’il faut placer le portail de Villiers, dont Lebeuf dit « Une troisième porte de la ville était celle de Villiers, située entre la porte de Chantepinot et celle du Pont, à l’orient d’hiver (Lebeuf, II, 262). » J’en doute. Je la placerais plus volontiers à la rue moderne du Puits-Bourdeaux.

Il y avait, au XIVe siècle, au fond du cul-de-sac qui nous occupe, « l’eschif de Bouras » qui fut, par la suite, transformé en tour, laquelle a été démolie récemment et remplacée par une jolie maison donnant sur la route, à l’entrée de la promenade de l’Eperon.

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