HÉRIBERT II (1040 - 1052)

 Hugues de Chalon, avant de mourir, avait lui-même désigné Héribert pour être son successeur, et le choix fut maintenu.

Fils de Vautier ou Gautier, et d’Hemme, Hèribert était auxerrois et pourvu d’un canonicat dans la cathédrale de Chartres. Après avoir été sacré, il fut porté jusqu’à la cathédrale sur les épaules de la noblesse, et lorsqu’il y fut arrivé, il fit présent à cette église d’une belle et grande tapisserie que l’on nomma Dorsal, parce qu’elle servait à orner les murs d’appui derrière le dos du clergé.

Ce prélat prit part au concile de Sens célébré par l’archevêque Gilduin, en présence du roi Henri 1er, et y confirma, en 1048, de concert avec les autres évêques de la province, la fondation du monastère de Saint-Ayoul de Provins, faite par Thibaud, comte de Champagne et de Brie. Deux ans après, il se trouva au concile de Reims où furent déposés le même Gilduin, et Hugues, évêque de Langres, pour cause de simonie, en présence du pape Léon IX. Il accompagna jusqu’à Toul ce Souverain-Pontife, qui y avait été évêque avant d’être le successeur de saint Pierre, et y assista, avec six autres  prélats, à la translation du corps de saint Gérard, le 21 octobre 1050. En septembre 1051, il souscrivit à la charte de fondation de l’abbaye de la Chaise-Dieu faite par le roi Henri I.

Fatigué des mauvais traitements du duc Robert qui commandait en souverain dans sa ville épiscopale, Héribert se démit en faveur de Geoffroi de Champallement, clerc du palais du roi, et se retira, environ un mois après, au monastère de Saint-Sauveur au diocèse de Sens. Sa mort arriva le 26 janvier d’une année qui ne nous est pas connue.

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