RUE DAMPIERRE  

 Le général Dampierre fut tué par un boulet, près du Quesnoy, le 8 mai 1793.. Sous la Restauration elle prit le nom de rue Royale. La Révolution de 1848 restaura le vieux titre et la pierre facile se laissa faire; puis elle reçut le nom de Napoléon.

L’histoire de cette rue n’est pas longue. Lorsque le couvent des Pères Cordeliers fut vendu en 93, on ouvrit à l’extrémité de leur jardin une rue qui mit en communication plus facile le cœur de la vieille ville et la porte de Paris. En creusant sur le haut de la rue, pour adoucir la pente, on trouva, chose étrange, deux squelettes d’homme et de femme accroupis.

Un puits très profond, qui se voyait naguère au milieu de la rue, existait déjà du temps des Cordeliers. Son eau était mauvaise, et il était abandonné depuis longtemps, lorsque les eaux de Vallan l’ont fait supprimer. Le sol est bien élevé à l’angle de la rue Fourier: cependant en creusant à sept ou huit pieds on y a trouvé, dans de la terre noire, des médailles romaines du Bas-Empire.

L’ouverture profonde que le mur de la cité subit au bas de cette rue était antérieure à son établissement. Les Pères Cordeliers avaient un petit passage du jardin de leur couvent dans la rue du 4 septembre, et ce jardin se prolongeait même très loin dans cette rue.

Une partie du couvent des Bernardines bordait la rue Dampierre, qu’on appelait, dans cet endroit., la rue dessous les Cordeliers.

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