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GABRIEL
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GALLIENI (Joseph
- Simon), général et administrateur; français, né à Saint-Béat
(Haute-Garonne) en 1849, mort
à Versailles en
1916. Sorti de Saint-Cyr dans l'infanterie
de marine en 1870, il fit ses premières armes dans la défense de
Bazeilles. Capitaine en 1878, envoyé sur les
les bords du Niger en 1879, il négocia avec Ahmadou, sultan, de Ségou,
un traité accordant à la France, à l'exclusion
des autres nations, le commerce du Haut Niger(1881).
Il exerça an Sénégal comme
lieutenant-colonel les fonctions de commandant supé
rieur, et commanda comme
colonel au Tonkin. Général,
il fut envoyé à Madagascar
comme gouverneur général.
Il y resta de 1896 à 1905;
il rétablit l'ordre dans cette nouvelle conquête de la
France, déposa la reine Ranavalo et travailla à mettre la grande
île en pleine valeur. Dans ses ouvrages : Mission d'exploration du
haut Niger (1885); Deux campagnes au Soudan (1890) ; Trois cabanes au
TonKin (1899); la Pacification de Madagascar (1899); Madagascar de 1896 à 1905
(1905), il a exposé les principes de son administration et les résultats obtenus.
Rentré
en France, il commanda successivement les 13e et 14e corps d'armée, puis, en 1908,
fut nommé membre du
conseil supérieur de la guerre. Atteint par la limite d'âge en 1913, il
fut, après la déclaration de la Guerre, nommé gouverneur de Paris le 26 août 1914, Il s'efforça de mettre le camp retranché
en état de défense; il apporta une collaboration active au général en chef des forces françaises, dont l'heureux résultat
fut marqué par la
bataille de l'Ourcq, engagée sur son ordre par la 6e armée
française (Maunoury) dans le flanc de l'armée de Von Kluck, et qui
fut le début de la bataille de la Marne. Ministre
de la guerre du 28 octobre 1915 au 17 mars 1916, Gallieni
s'efforça par tous ses moyens de faciliter la tâche de Joffre. La maladie obligea Gallieni à résigner ses
fonctions deux mois avant sa mort. La dignité de maréchal de France lui a été conférée à titre posthume
en 1921, et
une statue lui a été élevée en 1925 sur l'esplanade
des Invalides. Ses enfants ont publié les Mémoires du maréchal
Gallieni. Défense de Paris (1926). |
GAMBETTA (Léon), avocat et homme politique fiançais, né à Cahors
en 1888, mort à Ville-d'Avray en 1882.
Fils d'un épicier
d'origine génoise, il étudia le droit à
Paris où il devint avocat en 1860, se lança dans l'opposition et, chargé en 1868 de défendre Delescluze, poursuivi
pour la souscription Baudin, prononça contre l'Empire
un foudroyant réquisitoire. Élu député à Parie et à
Marseille en 1869, il devint, à la Chambre, le chef du
groupe d'opposition avancée et, après avoir réclamé, au
4 Septembre, la déchéance de l'Empire, fit partie du gouvernement de la Défense nationale, Il quitta, en ballon,
Paris investi, alla prendre à Tours la direction de la
délégation du gouvernement et devint à la fois ministre de
l'intérieur et de la guerre.
Investi d'une dictature acceptée de tous, Gambetta organisa contre l'invasion la
résistance à outrance, et
transporta, en décembre, le
siège du gouvernement de
Tours à Bordeaux. Après la
capitulation de Paris, il eut
la pensée de continuer la
lutte, puis il donna sa démission à la suite de l'annulation, par le gouvernement
de Paris, de son décret sur
les inéligibilités électorales. Élu député dans neuf départements, il opta pour le
Bas-Rhin, vota contre les préliminaires de paix et donna
sa démission. Il fut réélu dans la Seins et les Bouches-du-Rhône. Chef des radicaux, il consacra tous ses efforts à fonder la République
par l'organisation d'un parti républicain assez fort et assez
homogène pour résister aux tentatives de réaction des
anciens partis, prédominants dans l'Assemblée nationale.
Les élections de 1876, qui amenèrent au pouvoir une majorité républicaine, lui permirent d'en devenir le chef. Au
16 mai 1877, il prit la direction du mouvement de résistance et, après la dissolution de la Chambre, il prononça à
Lille les paroles fameuses : "Quand la France aura fait
entendre sa voix souverains, il faudra se soumettre ou se
démettre", qui lui valurent une condamnation à trois mois
de prison. Après les élections d'octobre, il força le maréchal de
Mac-Mahon à se soumettre, en appelant aux affaires
le cabinet Dufaure (1877). A partir de ce moment, il fut
amené à substituer à un programme de lutte un programme
de gouvernement. A l'intérieur, il tempérait son ardeur de
réformes par des ménagements et des tendances conciliatrices destinées à y rallier
tous les partis, et qui ont valu
au sien la qualification d'opportuniste. A l'extérieur, il
préconisait une large politique d'expansion coloniale. Vis-à-vis de l'Allemagne enfin, son rôle en 1870 et son mot
fameux sur l'Alsace (Pensons-y toujours, n'en parlons jamais) le faisaient considérer par l'opinion comme la personnification de l'idée de revanche,
Après la démission du maréchal de Mac-Mahon et l'élection de Grévy à la présidence de la République (1879), il
fut nommé président de la Chambre. Il contribua alors à
faire voter l'amnistie, espérant ainsi effacer, dans le pays,
jusqu'aux dernières traces des luttes civiles, et notamment
de la Commune. Aux élections de 1881, il fut élu député
à Ménilmontant mais mis en ballottage à Charonne, où il
avait été l'objet de virulentes attaques. Nommé de nouveau
président de la Chambre, il fut chargé par Grévy de former un ministère où il prit la présidence du Conseil et les
Affaires étrangères (14 nov.). Sa volonté d'établir un
gouvernement fort et indépendant des influences parlementaires, ses projets sur la
révision de la Constitution et le
scrutin de liste provoquèrent une coalition de tous ses
ennemis politiques, et il fut renversé du pouvoir (1882).
Redevenu simple député, il reprit la direction de la République
française. Tout à coup, le bruit se répandit qu'il
s'était blessé à la main avec un revolver, et il fut emporté
par une maladie intestinale. Sa mort inattendue produisit une émotion
profonde. Ses obsèques furent faites à Paris en grande pompe, aux frais
de l'État. |
GARROS (Roland), Un des premiers et plus habiles aviateurs
français, né à Saint-Denis (île de la Réunion) en 1888, mort au champ
d'honneur en 1918. Célèbre par ses vols de capitale à capitale dès
1911, il traversa le premier la Méditerranée de Saint-Raphaël à
Bizerte le 23 septembre 1913. Fait prisonnier pendant la guerre, il
réussit à s'évader, reprit du service, mais trouva une mort glorieuse
dans une rencontre avec une escadrille ennemie |
GAULLE
(Charles
DE), général et homme politique français,
né à Lille en 1890. Reçu à Saint-Cyr en 1910, il
en
sortit avec le grade
de sous-
lieutenant et prit part à la
guerre de 1914-1918. Fait
prisonnier à Douaumont en
1916, il resta en captivité
jusqu'à la fin de la guerre,
malgré plusieurs tentatives
d'évasion. Dans une série
d'ouvrages publiés entre les
deux guerres, il préconisa
des méthodes nouvelles dans
l'organisation de l'armée et
démontra l'importance des
forces mécanisées dans la
stratégie moderne. En 1939,
à la déclaration de la
guerre, il commandait une
brigade de chars. A la tête
de la 4e division cuirassée,
il participa à la campagne
de France (1940). Le 6 juin
1940, il devenait sous-secrétaire d'État à la Défense nationale et; le 18 juin, lançait,
de Londres, son premier appel aux Français, les invitant
à continuer la lutte à ses côtés. Chef des Français libres
(1940), président du Comité français de libération nationale d'Alger, puis président du gouvernement provisoire
de la République française (1944), il fut l'âme de la résistance française à l'occupant allemand. Le 14 juin 1944,
lors du débarquement allié en Normandie, de Gaulle retrouvait la terre de France et, le
9 mai 1945, pouvait annoncer
la victoire. Réélu le 14 novembre 1945, il se démit de sa
charge de président du gouvernement le 20 janvier 1946.
Il fonda en 1947 le R. P. F. (Rassemblement du peuple
français), qu'il abandonna à lui-même en 1953.
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GAY-LUSSAC (Louis-Joseph), physicien et chimiste
français, né à Saint-Léonard-le-Noblat (Haute-Vienne)
en 1778, mort à Paris «n 1850.
Sorti de l'École polytechnique, il accepta la position
que Berthollet lui offrit à
ses côtés. Il fut nommé, peu
après, répétiteur des cours
de Fourcroy à l'École polytechnique. Son premier travail eut pour objet la loi de
La dilatation des gaz. En 1804. il entreprit, avec Biot,
une ascension de 4.000 m. en ballon, pour vérifier comment se comporte
l'aiguille aimantée à mesure qu'on s'élève au-dessus du sol, et, trois
semaines après, il entreprit seul un nouveau voyage, à 7.016 m.,
reprit les expériences et, de plus, recueillit de l'air à 6.636 m., afin de
l'analyser.
Il se lia d'uns étroite amitié avec de Humboldt, et ils
présentèrent ensemble, à l'Académie des sciences, le
Mémoire où se trouve énoncée, pour la première
fois, la
loi de combinaison des gaz.
En 1805, Gay-Lussac et de Humboldt firent un voyage
scientifique en Italie et en Allemagne. Gay-Lussac revint, en 1806, pour soutenir
sa candidature à l'académie des
sciences, où il fut élu. L'année suivants, il était choisi
par Berthollet pour faire partie des fondateurs de la
Société d'Arcueil. C'est dans le recueil de cette société
que de Humboldt et lui publièrent le résumé des observations sur le magnétisme, qui avait été le
principal objet de leur voyage. Le même recueil contient aussi le Mémoire sur la
combinaison des substances gazeuses entre elles où Gay-Lussac étendait à tous les
gaz sa loi des combinaisons par volumes en rapports simples.
Sur la prière de Laplace, Gay-Lussac vérifia, en 1807,
les principaux résultats de la théorie analytique de la
capillarité. Un peu plus tard avec Thenard., il reprit les
expériences de Humphry-Davy sur la décomposition de
la potasse et la soude par le courant électrique. C'est dans
le cours de ces recherches qu'une explosion vint blesser Gay-Lussac assez grièvement.
En 1809, les deux associés,
après avoir tenté l'analyse du chlore qu'on appelait alors acide
muriatique oxygéné, conclurent qu'il y avait lieu d'y
voir "un corps simple". La même aunée, Gay-Lussac fut
nommé professeur de physique à la Faculté
et professeur de chimie à l'École polytechnique.
En 1809 également, Gay-Lussac et Thenard découvrirent
le bore et l'acide fluoborique. Ils publièrent, en 1811 : Recherches physico-chimiques sur
la pile, sur ses alcools, sur les acides, sur l'analyse végétale et
animale, etc. Il
découvrit, en 1815, le cyanogène et l'acide prussique. En
1816, il construisait le baromètre à siphon qui porte son
nom, puis, peu après, son alcoomètre. A partir de cette
époque, chargé encore d'un nouveau cours au muséum,
puis nommé membre du Comité des arts et manufactures
et essayeur à la Monnaie, il ne s'occupa plus guère des travaux relatifs à la fabrication des
poudres
l'affinage des métaux précieux.
En 1831, Gay-Lussac reçut de son département le mandat de député, et Louis-Philippe
l'appela à la pairie.
Parmi ceux de ses travaux dont nous n'avons pas encore eu l'occasion de parler, nous citerons:
recherches et Déterminations numériques relatives à l'hygromètre;
Observations sur la formation des vapeurs dans le vide et sur leur
mélange avec les gaz; Indications relatives à la construction et à la
graduation des thermomètres; Notes sur la densité des vapeurs d'eau,
d'alcool et d'éther; etc.
Gay-Lussac a peu écrit. Les Annales de chimie et de physique
renferment ses Mémoires, et les Comptes rendus
ses rapports. On a publié (1828) ses leçons du Muséum.
Son cours de physique à la Faculté des sciences fut imprimé
en 1827 par les soins de Grosselin.. |
GEMBLOUX Voir la question posée sur le forum |
GÉRARD (François, Baron), peintre français, né à Rome en 1770, mort à Paris
en 1837. Élève de
Pajou, puis de Brenet, il passa en
1786 dans l'atelier de
David. Il débuta à l'Exposition de 1795, par son célèbre
Bélisaire, et donna,
l'année suivante, la Psyché du Louvre. La Bataille d'Austerlitz,
exposée au Salon de 1810, mit le sceau à
sa réputation. Il s'est encore surpassé par ses portraits de Moreau,
de Mme
Récamier, de Talleyrand et
de la plupart des membres
de la famille impériale.
Après la chute de l'Empire,
l'empereur Alexandre, le roi
de Prusse, Wellington,
Louis XVIII posèrent successivement devant lui. Puis
ce fut le tour de Charles X
et de Louis-Philippe. Ses
portraits s'élèvent à près de
trois cents. On les cite pour
leur exactitude. C'est sur l'invitation de Louis XVIII que Gérard entreprit,
en 1815, l'Entrée d'Henri IV à Paris. Corinne au cap
Misène compte
aussi parmi les plus belles
oeuvres du maître Une de ses
toiles ( le portrait de
Simon Chenard) est exposée au musée d'Auxerre. |
GERBAULT (A lain-
Jacques - Georges - Marius), navigateur français, né à
Laval en 1893, mort à Dilli (Malaisie) en 1942. il se prépara au métier d'ingénieur et
se fit
connaître comme champion de tennis. Il s'engagea dans les
dragons en 1914, passa dans l'aviation, obtint deux citations. Influencé par la lecture du livre de Jack London,
la Carrière da Snark, et épris de solitude, il entreprit de
traverser l'Atlantique seul sur un petit cotre de 11 m.,
le Firecrest, partit de Gibraltar le 7 juin 1923 et parvint à New-York le 15 septembre, étonnante odyssée qu'il a
racontée dans Seul à travers l'Atlantique (1925). Toujours
seul et sur le même Firecrest, il acheva, de 1925 à 1929,
le tour du monde, et ce nouvel exploit a donné lieu aux
deux volumes : A la poursuite du soleil (De New-York à Tahiti) et Sur la
route du retour : De Tahiti vers la
France (1929). |
GERBAULT Ce
nom donné au port d'Auxerre et à une rue proche n'est pas celui du
navigateur ci-dessus. Il s'agit ici
du nom d'un bourgeois d'Auxerre qui possédait à l'emplacement du port
d'une somptueuse villa. |
GEROT Voir la question posée sur le forum |
GIRARD Voir la question posée sur le forum |
GIRARD
DE CAILLEUX, plus connu sous le nom de Jacques-Henri GIRARD, médecin
français, né à Lyon en 1814, mort à Paris en 1884. Il fut le médecin
en chef de l'asile d'aliénés d'Auxerre, puis inspecteur général des
aliénés de la Seine, où il organisa les asiles de Sainte-Anne, de
Ville-Evrard et de Vaucluse |
GIRARDIN (Thomas)
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GIROU Voir la question posée sur le forum |
GOUNOD (Charles-François), musicien français,
né à Paris en 1818, mon à Saint-Cloud en 1893. Fils d'un
peintre de talent, il
remporta, en 1889, le grand prix de
Rome. Revenu à Paris, il entra comme organiste et maître
de chapelle à l'église des
Missions étrangères, où il
resta trois années. Il donna
à l'Opéra Sapho, qui n'eut
que peu de succès (1851).
la Nonne sanglante (1854),
qui subit un échec. Il se releva avec le Médecin malgré
lui (1858), et Faust (1859),
qui ne fut pas apprécié tout
d'abord à sa valeur, mais qui,
depuis lors, a fait le tour
du monde. Il donna ensuite
Philémon et Baucis (1860)
la Reine de Baba (1862); Mireille, dont le premier
acte peut être considéré comme un chef-d'œuvre (1864)
la Colombe (1866) ; Roméo
et Juliette (1867). Sa carrière dramatique se complè
te avec : Cinq-Mars, opéra-
comique (1877) ; Polyeucte, opéra (1878) ; le Tribut de
Zamora, opéra (1881) un remaniement de Sapho (1884),
la musique écrite pour les Deux reines de France, drame
de Legouvé (1872), celle de Jeanne d'Arc, drame de Jules
Barbier (1873), et celle des Drames sacrés d'Armand
Silvestre et Eugène Morand (1893).
En dehors du théâtre, il faut mentionner ses trois symphonies, ses délicieuses mélodies vocales, comme la Sérénade, le
Vallon, le Soir; ses cantates, comme la
"lamentation" de Gallia, écrite au lendemain de la guerre de
1870; enfin, ses beaux chœurs orphéoniques, et ses chœurs
avec orchestre, entre autres les Chants lyriqnes de Saül.
Mais c'est surtout comme compositeur de musique religieuse que les tendances persistantes de son mysticisme
l'ont servi. Après ses deux grands oratorios, Rédemption et Mors et Vita,
il faut citer : Tobie, puis les Sept paroles
du Christ, le psaume Sur le fleuve étranger, la messe de
Requiem, la messe de Jeanne d'Arc, la messe de sainte
Cécile, la messe du Sacré-Coeur de Jésus, la messe orphéonique, la messe
Angeli custodes, les messes solennelles,
les messes brèves, un Te Deum, un Stabat Mater, Jésus sur
le lac de Tibériade, une méditation sur le premier prélude
de Bach (Ave Maria), des chœurs religieux, des motets,
des cantiques, etc. L'influence de Gounod a été profonde
non seulement sur les musiciens de sa génération, mais
encore sur ceux de nos jours. Il a aidé, à l'issue du règne
de Meyerbeer, la musique française à reprendre conscience
d'elle-même. Surtout avec ses mélodies - telle Venise où passe un pressentiment fauréen- il a été l'initiateur
du lied dont l'épanouissement avec Chausson, Debussy,
Fauré ou Duparc est incomparable.
Admirateur passionné de Mozart, Gounod a publié le «Don-Juan » de Mozart
(1890).
Après sa mort, a
paru sous le titre Mémoires d'un artiste (1896) un
recueil de notes
autobiographiques, de lettres
et d'articles. -
Gounod fut élu en 1866 membre
de l'Académie des
beaux-arts.
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GOURAUD (Henri-Joseph-Eugène). général
français, né et
mort à Paris (1867-1946). Sorti de Saint-Cyr dans les chasseurs en 1888, il
se distingua au
Soudan où il concourut à capturer Samory; capitaine en 1897. il
était
chef de bataillon deux ans après. Colonel en 1907, il suivait les cours du
centre hautes études militaires
et secondait le général Lyautey dans la conquête
du Maroc où il se trouvait comme général de brigade au moment où éclatait Grande Guerre en
août1914. Après avoir commandé une division en Argonne,
puis un corps d'armée colonial, général de division en 1915, il remplaçait le général
d'Amade à la tête
du corps expéditionnaire
des Dardanelles où, grièvement blessé devant sa tente, il perdit le bras droit.
Rentré en France, sitôt remis de ses blessures il reçut
le commandement de la IVe armée, en Champagne, commandement qu'il conserva jusqu'à la fin des hostilités et
où il se distingua d'une façon particulière au cours de la
bataille défensive du 15 juillet 1918, puis de la bataille offensive qui suivit, en collaboration avec l'année
américaine. Toutefois, en 1916-1917, il fit un court séjour au Maroc comme résident général, pendant que le général
Lyautey exerçait les fonctions de ministre de la guerre. Haut commissaire de France
en Syrie de 1919 à 1923, il eut
à pacifier ce pays et à réprimer les révoltes de la
région de Damas et de la Cilicie où un véritable état de
guerre exista avec la Turquie. Rapatrié en 1923 et remplacé à Beyrouth par le général Weygand, Gouraud fut
alors nommé gouverneur de Paris (j. 1937) et membre du conseil supérieur de la guerre. Il est un des généraux les
plus populaires de la Grande Guerre. |
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GRATTERY Voir la question posée sur le forum |
GUÉRIN Voir la question posée sur le forum
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GUIGNIER (Jules) Voir la question posée sur le forum |
GUILLIET (François) Industriel
auxerrois. Je
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GUILLON (Adolphe - Irénée), peintre français, né et mort à
Paris (1829 - 1896). Après divers voyages dans le midi de la France, il
s'établit à Vézelay (Yonne). On cite de lui : pins parasols à
Cannes (1867); la Terrasse de l'ancienne abbaye de Vézelay
(1870); Octobre à Vézelay (1877); la Ville de Vézelay
(1880); Vézelay (1885); Vézelay au XVIe siècle; etc.
Guillon a écrit : Fouilles à Vézelay (1895); les Amis des
arbres, Lettres d'un paysagiste, etc. |
GUINOIS Voir la question posée sur le forum |
GUYNEMER (Georges-Marie), aviateur français, né à
Paris en 1894, mort au champ d'honneur en 1917.
C'est à peine sorti du
collège, qu'au début de la
Grande Guerre, il s'engage
dans l'aviation, où il entre
par la plus modeste des
portes. Mais il se fait vite
connaître; en janvier 1916,
il est sous-lieutenant, et décoré après un nombre déjà
imposant de victoires aériennes. C'est à l'escadrille
des "Cigognes" qu'il appartient; sa maîtrise, sa bravoure, sa froide
audace imposent l'admiration de tous
et lui valent vingt et une
citations. Il avait été fait
capitaine et officier de la
Légion d'honneur au printemps de 1917 quand, le 11 septembre, au-dessus de
Poelcapelle (Belgique), dans
un combat qui devait être
sa 54e victoire, il disparut
sans qu'il fût possible de retrouver trace ni de son appareil (le Vieux-Charles)
ni de lui-même.
L'héroïsme de
mer a fait de lui une figure
légendaire. |