Ils ont laissé leur nom à une rue d'auxerre. Mais qui sont-ils ? |
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I |
INDY
(Vincent D'), compositeur français, né et mort à
Paris (1851-1981), d'une famille noble de l'Ardèche; élève
de sa mère, de |
INGRES (Jean-Baptiste
- Dominique), peintre français, né à Montauban en 1780, mort à Paris
en 1867. Il fur d'abors l'élève de son A Rome, il peignit oedipe et le Sphinx, la Baigneuse (vue de dos), Jupiter et Thétis, Raphaël et la Farnarina, Romulus vainqueur d'Acron, grande composition à la détrempe, pour la galerie de Monte-Cavalbo; le Songe d'Ossian, pour le plafond de la chambre à coucher de Napoléon 1er dans ce palais romain; Virgile lisant l'Énéide, chef-d'œuvre d'expression et d'effet pittoresque; Françoise de Rimini, la Chapelle Sixtine, l'Arétin, Raphaël et le Cardinal Bibbiena, l'Odalisque, commandée en 1813 par la reine de Naples; la Mort de Léonard de Vinci, Roger délivrant Angélique, et plusieurs portraits.
Cependant, Ingres restait
à peu près inconnu en
France. L'OEdipe et le Sphinx, l'Odalisque et Thétis suppliant
,Jupiter,
envoyés aux Expositions de 1812 et de 1819, furent traités
de peintures gothiques ou byzantines. Pendant son nouveau séjour à Rome, il exécuta une de ses plus heureuses compositions, la Stratonice, pour le compte du duc d'Orléans; puis la Vierge à l'hostie, l'Odalisque et son esclave, et il commença le portrait- tableau de Cherubini, terminé en 1842 (Louvre). Depuis 1841, époque à laquelle il revint en France, ses principales productions sont les vingt-cinq cartons coloriés pour les vitraux de la chapelle de Saint-Ferdinand, à Sablonville, et de la chapelle de Preux; la Vénus Anadyomène (1848); l'Apothéose de Napoléon 1er, pour le plafond de l'une des salles de l'Hôtel de Ville; Jeanne d'Arc au sacre de Charles VII, le Naissance des Muses; la Source (Louvre) ; enfin, Jésus au milieu des docteurs (achevé en 1862). A cette énumération, il faudrait ajouter de nombreux portraits comme celui de sa mère, Mme Ingres (musée de Montauban), et quantité de portraits dessinés, qui montrent une intensité d'expression et de vie prodigieuse. Ingres se détacha insensiblement du style héroïque de David, pour se tourner vers Raphaël. Mais surtout il professait que c'est dans la nature même que l'artiste doit découvrir la beauté, et non point accepter d'avance comme le voulait David un type emprunté même aux anciens. Ingres a donc été un merveilleux observateur, et cette faculté s'est affirmée dans les portraits et les nus, surtout dans les dessins. Violon d'Ingres. Une légende, assez suspecte, prétend que le peintre Ingres était plus fier de son jeu sur le violon, jeu qui était tort ordinaire, que de sa peinture, qui l'avait rendu illustre. C'est de là qu'on dit C'est son violon d'Ingres, en parlant d'une marotte dont un artiste est plus entiché que de l'art où il excelle. |