Ils ont laissé leur nom à une rue d'auxerre. Mais qui sont-ils ? |
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H |
HATIN (Eugène), Voir la question posée sur le forum |
HAUSSMANN (Georges,
Eugène, baron), administrateur et homme politique
français, né et mort à Paris
(1809-1891). Il entra, en |
HERIC d'Auxerre, Chroniqueur, né en 841, mort vers 877, moine à Saint-Germain d'Auxerre, auteur d'une partie des Miracles de Saint-Germain et des Gestes des évêques d'Auxerre, textes précieux pour l'histoire du IXe siècle. |
HEURTEBISE Voir la question posée sur le forum |
HOCHE (Louis-Lazare), général
français, né à Montreuil, faubourg de Versailles, en 1768, mort à Wetzlar
en 1797. Fils d'un |
HUGO
(Victor-Marie), poète français, né à Besançon
en 1802, mort à Paris en 1885. Fils
du général, alors capitaine, Sigisbert Hugo, De Bruxelles sont datés Napoléon le Petit, virulent
pamphlet, et les Châtiments
(1853), recueil de satires
lyriques, où sa puissance
d'indignation se déploie
avec une verve incomparable. Avec les Contemplations (1856), Victor Hugo
revient à la poésie intime.
Ces deux volumes sont la
suite des Feuilles d'automne
et des Voix intérieures;
mais leur lyrisme s'est fait
plus élevé, plus ample, plus
largement humain. En 1859,
parait le premier volume
de le Légende des siècles,
série de récits et de scènes
épiques, dans lesquels il
montre "l'épanouissement
du genre humain de siècle
en siècle". Ce poème est l'œuvre la plus grandiose,
la plus diverse de Victor Hugo, la plus simple dans sa
magnificence. En 1862, il donne un vaste roman social
et humanitaire, les Misérables; puis les Travailleurs de la
mer (1866); l'Homme qui rit, et, quelques années plus
tard, Quatre vingt-treize. Dans l'intervalle avaient paru
les Chansons des rues et des bois (1865), recueil de courtes
pièces de vers gracieuses, badines, légèrement sensuelles.
Rentré à Paris après la chute de l'Empire, il donna, en
1872, l'Année terrible, que lui ont inspirée les désastres
de la guerre étrangère et de la guerre civile. Puis c'est
la seconde série de la Légende des siècles (1877), et la
troisième (1883), l'Histoire d'un crime, où il raconte le
coup d'État; l'Art d'être grand-père (1877), qui contient
maintes pièces exquises de grâce et de tendresse émue;
divers poèmes ou recueils poétiques : le Pape (1878) ; la
Pitié suprême (1879) ; l'Âne (1880) ; Religion et religions
(1880) ; les Quatre vents de l'esprit (1881); le drame de
Torquemada (1882). Le théâtre de V. Hugo vaut moins par la vérité humaine ou la valeur dramatique que par la magnificence du lyrisme (Hernani, Ruy Blas) ou la grandeur épique de l'inspiration (les Burgraves). De même, dans ses romans, on apprécie le pittoresque des tableaux, des reconstitutions historiques plutôt que la vraisemblance. Mais entre les lyriques du XIXe siècle, V. Hugo est sans conteste le plus puissant et le plus divers. Toute la poésie française contemporaine dérive de lui. Il a été un admirable créateur de mythes, et, si aucun autre ne l'égale pour la peinture du monde sensible, il sait encore exprimer le mystère et l'âme latente des choses; il sait mieux que tout autre rendre par le rythme et par le son ce qui n'est pas assez précis pour se définir, ce qui est trop vague et trop secret pour avoir une traduction logique. Il a créé, presque à lui tout seul, l'instrument de la poésie moderne, langue et versification. Comme l'a dit Émile Augier, il est "le Père". Incomparable pour la fécondité d'invention verbale, il ne faut pas que les miracles de son art nous fassent méconnaître ce que renferme son oeuvre de profond sentiment et de grave pensée. V. Hugo a la sensibilité moins prompte à s'émouvoir que celle de Lamartine, par exemple; mais il l'a aussi plus recueillie, plus forte, plus pénétrante. Au reste, sa puissance objective lui permet d'embrasser un domaine sans limites: la nature, l'homme, l'histoire, l'univers entier. En même temps, il s'approprie tous les tons et tous les genres, tour à tour élégiaque, épique, dramatique, satirique; tantôt sonnant la fanfare des métaphores et des antithèses et tantôt modulant des mélodies d'une suave douceur, tantôt brossant à grands traits d'immenses tableaux historiques et légendaires, tantôt ciselant en quelques vers un fin médaillon. |